GUILTY RAZORS: Guilty! (Seventeen LP 2006) Formés à Paris en 1975, Guilty Razors ont laissé une témoignage brûlant de l’histoire du punk français avec leur unique EP, Don't Wanna Be A Rich , (en fait, le titre de la face B) sorti chez Polydor en 1978. C'est également l'année de la séparation du groupe devenu culte aujourd'hui, même si certains le considèrent comme une formation de seconde division, au même titre que les Lou's et Electric Callas , et ce, malgré la participation à la compilation Le Rock D'Ici A L'Olympia . Certes, lorsqu'il est question de punk français, les noms de Stinky Toys et Starshooter viennent plus rapidement à l'esprit, mais cela ne prouve absolument pas que ces derniers soient meilleurs... Guilty! aurait dû voir le jour en '78 si Polydor n'avait pas décidé de rompre le contrat avec Guilty Razors qui, selon certaines rumeurs, passaient plus de temps à mettre la pagaille et se défoncer qu'à promouvoir...
Bright Lights, Big City est sorti en 1973 sur le label US TMOQ (Trade Mark Of Quality). Il occupe une place particulière dans la discographie des Rolling Stones parce qu'il est l'un des bootlegs les plus célèbres et les plus qualitatifs du gang Jagger/Richards, à ranger à côté de LiveR Than You'll Ever Be et Brussels Affair . Enregistré principalement en studio, de 1963 à 1965, on y entend un groupe mené par la passion de Brian Jones pour le blues et le talent de Keith Richards influencé par Chuck Berry. Le titre de l'album est emprunté au classique de Jimmy Reed, ce qui donne immédiatement le ton: nous sommes ici dans le temple du Chicago Blues et l'avantage c'est que contrairement à certains bootlegs à la qualité parfois discutables, Bright Lights, Big City est excellent du début à la fin. Les cinq premiers titres sont issus des sessions aux studios IBC de Londres de mars 1963, avec reprises de Muddy Waters, Jimmy Reed, Bo Diddley... L'harmonica de Br...