C'est en regardant le DVD Keep on Fuckin' Live In Paris que je me suis décidé à écrire ce Flashback.
La première fois que j'ai vu Nashville Pussy en concert, c'était en 2002. A ce moment-là, je ne connaissais pas bien ce groupe, je devais avoir le premier album, guère plus, mais ce que j'avais écouté m'avait vraiment plu, au point de sauter sur l'occasion d'aller le voir sur scène dès que j'apprenais son passage au CAT de Bordeaux.
En première partie, Gasolheads, groupe Punk '77 avec Olivier Gasoil (Hatepinks, Irritones, La Flingue, etc.). Un set de dingue qui allait me mettre en condition pour encaisser la foudre et les décibels de Nashville Pussy. Le gang marseillais était en très grande forme, son Punk-Rock digne des meilleures formations de l'époque allait me convaincre d'acheter le 10" Red Wine & White Russians et le single Action/No Reaction dans les semaines qui suivraient.
Un show intense, des titres fulgurants, dont un avec l'intro de Pretty Vacant où j'avais imaginé qu'une cover des Pistols était en route. Les punks du sud étaient déchainés, Olivier Gasoil annonçant qu'il n'y a que de la merde à la radio avant d'enchainer, infatigable jusqu'à la fin du set.
Un show intense, des titres fulgurants, dont un avec l'intro de Pretty Vacant où j'avais imaginé qu'une cover des Pistols était en route. Les punks du sud étaient déchainés, Olivier Gasoil annonçant qu'il n'y a que de la merde à la radio avant d'enchainer, infatigable jusqu'à la fin du set.
A ce moment de la soirée, on avait déjà bien pris l'électricité avec les copains et Nashville Pussy allait enfoncer le clou, nous mettre rapidement K.O. Le gang de Ruyter Suys et Blaine Cartwright était là pour soutenir son nouvel opus, Say Something Nasty et il débutait le concert par ce titre. La bassiste était bien sûr la même qu'à Paris, Katielynn Campbell, et grâce à la reprise de Age Of Pamparius je découvrais Turbonegro, gang sur lequel j'allais faire une fixation jusqu'au départ de Hank Von Helvete. Le set était à peu près celui du concert au Trabendo filmé pour la sortie officielle du DVD. Autant que je me rappelle, Keep On Fuckin' en faisait partie et la bassiste le traduisait en français, comme lors du concert parisien. Un show bien rodé et un final apocalyptique où Ruyter Suys, très dénudée, arrachait les cordes de sa Gibson SG. Je ne me souviens pas si c'était après un rappel, mais ce qui est certain c'est que mes potes et moi avions pris suffisamment de Rock N'Roll dans les feuilles, nous étions rincés.
Trois ans après, je revoyais Nashville Pussy au festival Garorock de Marmande qui avait déjà vu passer quelques noms célèbres depuis sa création en 1997. Cette année, la programmation était encore riche côté 'scène Rock' avec les Saints (malheureusement en sous régime), Hollywood Porn Stars, les belges Ghinzu, une des bonnes surprises de la soirée et nos teigneux américains.
Nashville Pussy allaient me mettre une nouvelle claque. Le double effet Kiss Cool, en quelques sortes. La bassiste avait changé, Karen Cuda remplaçait Katielynn Campbell et le set était différent puisque le groupe sortait son nouvel album Get Some !. Si je ne me trompe pas, le gang de Ruyter Suys avait joué Come On Come On, le très drôle Hell Ain't What It Used To Be, Pussy Time, d'autres titres plus anciens comme Say Something Nasty et Age Of Pamparius, de Turbonegro mais ce qui me reste surtout en mémoire, c'est la prestation aussi intense qu'à Bordeaux, comme c'est probablement le cas à chaque concert. Ruyter finissait encore une fois dénudée après avoir mis le feu durant tout le show. Une guitariste qui a tout compris au Rock N'Roll, douée d'un jeu incisif sans jamais en faire trop.
Aujourd'hui, Nashville Pussy tourne toujours, trente ans de carrière au compteur et encore efficace, à en juger par les vidéos disponibles sur internet. Le gang d'Atlanta jouait dernièrement en Hollande avec The Heck, ça a dû être une bonne soirée. Souvent étiqueté Hard-Rock, Nashville Pussy n'est rien d'autre qu'un groupe de Rock N'Roll, qu'on aime ou pas son image, son attitude, le visuel sur scène, sur les pochettes de disques, etc.
Keep on fuckin' !
Fernand Naudin
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