STARR AND THE CZARS - It’s The Bad Times
(KOTJ Records, Ghost Highway Recordings, Chaputa! LP 21 novembre 2025)
J'ignore si la pochette représente l'incendie de Londres en 1666 mais son titre est explicite, il fait vilain temps... Paradoxalement, l'écoute du disque permet au contraire de passer un super moment, guitares fuzz endiablées (666?) et rythmes soutenus, voilà un album qui doit être joué à plein volume, genre 11 sur l'échelle de Lemmy Kilmister. C'est bien déjanté comme j'aime, entre blues désenchanté (pléonasme), 60's Garage proche des Kinks et Rock 'stonien' (Falling Back On Me, Body Between Us), cet album de Starr And The Czars, groupe originaire de Washington, DC, réunit les meilleurs ingrédients du Garage Rock composé par une équipe de choc, une sorte de 'super groupe'. Jake Starr (Adam West, Jake Starr & The Delicious Fullness, Go Mod Go!, Goy Division…) s'est associé à Peter Greenberg et Michael Lewis, deux légendes du groupe de Boston, DMZ qui ont ensuite suivi Jeff 'Mono Man' Conolly dans l'aventure Lyres. Peter Greenberg a ensuite cofondé The Customs puis Barrence Whitfield & The Savages, tandis que Michael Lewis a rejoint The A-Bones.
Starr and The Czars s'est formé lorsque Peter Greenberg a quitté le Nouveau-Mexique pour s'installer à Washington D.C. et a été recruté par Jake Starr. Après avoir écrit de nouveaux morceaux, étoffé leur son et recruté Mike Lewis à la basse, Starr and The Czars était né.
Ensemble, ils délivrent ce qu'ils appellent le 'Gospel Garage Non Autorisé': un son saturé de fuzz, sale et explosif. Ce premier album, It’s the Bad Times, déborde d'énergie et d'une sorte de Garage Blues Rock crade hérité de décennies de musiques underground, à la fois vintage et moderne.
L'album sort en vinyle le 21 novembre. En attendant, vous pouvez l'écouter ici. La pochette a été réalisée par Eric 'Baconstrip' Boitier (King Salami & The Cumberland Three).
Fernand Naudin
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