FLASHBACK : RADIO BIRDMAN LIVE !
La première fois que j'ai vu Radio Birdman sur scène, c'était vers 2002 ou 2003 dans une sorte de gymnase de la banlieue bordelaise, à Eysines précisément.
Un gymnase...
A l'origine, le concert devait avoir lieu dans une salle dédiée à ce genre d'événement mais l'endroit prévu (CAT de Bordeaux) était trop petit pour accueillir les nombreux fans venus d'un peu partout. Un gymnase ... dont l'acoustique allait ruiner la soirée et me laisser un sentiment de frustration énorme.
Heureusement, le 17 juin 2016 les australiens, en tournée européenne, passaient par Périgueux pour jouer au Sans Réserve, une salle de concert digne de ce nom. En première partie, The Split Squad, un des nombreux groupes de Keith Streng, guitariste des Fleshtones, dans lequel joue également Clem Burke (Blondie, Ramones), Eddie Munoz (Plimsouls) et Michael Giblin (producteur et ingé son qui a joué avec Eddie Munoz dans Parallax Project). Une heure de concert au cours duquel Streng va placer la barre assez haut, sautant partout, traversant la salle pour aller faire un solo à côté du sonorisateur puis revenir sur scène pour les chœurs sur Sorry She's Mine, des Small Faces, superbement reprise, tandis que Burke et Giblin gèrent efficacement la partie rythmique avec Munoz. Certes, The Split Squad a mis le paquet, mais pas suffisamment pour que je redoute une quelconque faiblesse de Radio Birdman.
Je sais que le gang de Deniz Tek et Rob Younger va assurer, je le sens et surtout je l'espère car il est hors de question que je sois déçu une deuxième fois. Birdman fait partie de mes groupes préférés depuis le jour où mon disquaire local, lorsque j'habitais Bergerac, me le fit découvrir grâce à un single de New Christs qu'il venait de recevoir. Double effet Kiss Cool, les deux groupes le même jour, ça marque.
Le temps de reprendre une bière avec les copains et Radio Birdman est là, à quelques mètres de moi. Smith & Wesson Blues, Do the Pop, Crying Sun, Burned My Eye les anciens titres chauffent à nouveau la salle après la pause, puis les plus récents prennent le relais, Zeno Beach, We've Come So Far (To Be Here Today) enchaînés à deux reprises assez inhabituelles, Hey Bulldog des Beatles et Shot By Both Sides de Magazine. Le groupe hypnotise la salle quasiment pleine, plus de quarante ans de carrière et toujours cette énergie à couper le souffle. Finalement, le bonheur c'est ça, plus d'une heure de Radio Birdman live dans un lieu vraiment fait pour l'occasion, de quoi m'enlever les frustrations de la première fois à Eysines. More Fun !
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