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MONSTER CHRONICLES : THE JETZ - IF THAT'S WHAT YOU REALLY WANT 1977-1979


JETZ : If That's What You Really Want (Projectile Platters LP 2023)

Formés en 1976, au début de la vague Punk anglaise, Jetz (ou The Jetz) en restent volontairement éloignés, même s'ils aiment les Sex Pistols et ne s'en cachent pas. Originaires du nord de Londres, les cinq membres du groupe carburent aux Beatles, Stones et David Bowie ainsi qu'à la nouvelle scène Pub-Rock amenée par Dr Feelgood. Ils signent un contrat discographique pour deux singles en juillet de la même année et le premier enregistrement a lieu au Majestic Studios de Londres en septembre où trois titres sont mis sur bande dont Breaking It Down qui deviendra la face B du premier single Catch Me.  


En 77, pris malgré eux dans la tourmente Punk, Jetz composent des titres plus énergiques qui restent toutefois dans un style très Mod/Power-Pop. Ils retournent aux Majestic Studios pour y enregistrer la face A du premier single, Catch Me, et If that's What You Really Want qui donne son nom à cette compilation de titres live et studio.

Ils jouent partout où c'est possible en Angleterre puis vont tourner au Danemark où ils s'installent, précisément à Copenhague. Leur Hambourg, comme ils l'appellent en référence aux Beatles. Là, les choses se gâtent, c'est parfois trois concerts par soir, pour des cachets de misère, afin de pouvoir manger et dormir au chaud, quand ce ne sont pas les habitants qui les aident. De retour en Angleterre, le groupe constate que son premier single n'est même pas commercialisé dans son propre pays, alors qu'il est sorti en Belgique, Hollande et Suède. Il repart jouer au Danemark et finit par splitter en 79, fatigué par les tournées et le manque d'envie du label. Il se reforme en 2015 pour une tournée en Europe (un live à Berlin existe en CD) et l'album Cracked Up

If That's What You Really Wantsorti en fin d'année dernière, permet de découvrir les archives de ce groupe resté, malheureusement, dans les oubliettes du music business. Un must Mod/Power-Pop. 


Enjoy !

Fernand Naudin

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