Accéder au contenu principal

MONSTER BOOK : GLAM ROCK PAR CHRISTOPHE BRAULT

 

Comme dans les ouvrages précédents, Christophe Brault 'ratisse' large. Son livre, Glam Rock - Glitter, Teenage Pop et Art Rock commence avec T-Rex de Marc Bolan et montre l'importance du Glam Rock sur d'autres courants musicaux. On y croise évidemment Roxy Music, David Bowie, Mott the Hoople, Elton John, Sweet, SladeGiuda, plus récent, mais aussi des groupes d'un genre moins conventionnel comme les Runaways ou Kiss, qui surfaient entre Glam, Hard-Rock et Glitter. L'ouvrage permet aussi de découvrir des formations obscures telles que Fancy, Catapult, Vodka Collins, Shakane et de réaliser que le Glam a étendu son influence au-delà du genre des seventies, on en trouve des traces chez Bauhaus, Siouxsie & The Banshees ou encore Pulp et ce n'est pas tiré par les cheveux ! Si certains y trouvent à redire (j'en connais), je considère au contraire que ce livre est enrichissant car il met en lumière des groupes qu'on ne soupçonne pas d'avoir été inspirés par le Glam Rock, et pourtant, à y tendre une oreille attentive c'est plus qu'évident. 
Comme toujours avec les livres de Christophe Brault, ce qu'il avance est expliqué, voire démontré, le style est fluide, l'ouvrage est bien présenté et très agréable à lire. C'est désormais ma bible sur le Glam Rock et ses dérivés. 

Fernand Naudin

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

MONSTER STORY - SEX PISTOLS AU LESSER FREE TRADE HALL

En 1976, les Sex Pistols jouent deux fois au Lesser Free Trade Hall de Manchester.  Voici l'histoire de ces concerts accompagnés d'interviews (en anglais) de deux spectateurs, Ian Fawkes et Mick Brophy. Le 4 juin, les Sex Pistols sont invités à jouer à Manchester par Pete Shelley et Howard Devoto, respectivement guitariste et chanteur de Buzzcocks . En panne de section rythmique, le jeune groupe mancunien cède sa place de première partie à  Solstice , une formation Rock très conventionnelle. A l'époque, le punk n'existe pas comme l'explique Devoto : Pete et moi avons vu les Sex Pistols ouvrir pour Screaming Lord Sutch. Le second soir, nous les avons vu jouer avec Mr Big. C'était juste les standards que vous pouviez obtenir dans le circuit universitaire. Solstice n'était pas différent. Il n'y avait tout simplement pas de groupe à mettre ensemble pour une soirée punk à ce moment-là. Ce truc au Lesser Free Trade Hall est parmi les premiers concerts punks*...

MONSTER STORY - NEW RACE LIVE IN AUSTRALIA

Après la dissolution de Radio Birdman en 1978, les fans n'ont plus grand chose à se mettre dans les oreilles... En 1980,  Deniz Tek et Rob Younger se voient bien reprendre du service sans pour autant reformer leur groupe. L a sortie de Living Eyes , album posthume, est prévue pour l'année suivante et l'idée de rejouer ensemble est suggérée par Angie Pepper, épouse de Deniz Tek à l'époque. Un nouveau groupe et une tournée australienne correspondraient parfaitement avec l'arrivée de Living Eyes dans les bacs des disquaires. Deniz fait alors le tour de ses connaissances pour trouver des musiciens susceptibles de rejoindre le projet.  Dennis 'Machine Gun' Thompson, ex batteur du MC5 et Ron Asheton, guitariste des Stooges à la retraite, répondent présents. Au début, Scott Asheton est pressenti pour assurer la batterie mais en 1980, il joue encore avec Sonic's Rendezvous Band ce qui oblige son frère Ron à contacter Dennis Thompson pour lui proposer la pla...

MONSTER STORY - THE SEX PISTOLS' SPUNK BOOTLEG

  Spunk : label original SEX PISTOLS : SPUNK  (Blank records, bootleg LP 1977) Les questions posées par les fans et collectionneurs sur les réseaux sociaux m'ont amené à retracer l'histoire du bootleg LP le plus célèbre des Sex Pistols :   Spunk. A l'été 1977, l'album officiel du groupe n'est pas encore sorti et des petits malins - qui possèdent les démos enregistrées par le producteur/sonorisateur Dave Goodman - ne se privent pas pour sortir un des premiers bootlegs du groupe. Spunk  voit le jour en août ou septembre, selon les sources, soit quelques semaines avant l'album  Never Mind The Bollocks . Ce disque est donc un bootleg et n'est absolument pas autorisé, ni par le groupe, ni par son management, même s'il se raconte que le manager Malcolm McLaren n'est pas étranger à l'histoire. D'autres affirment que c'est Dave Goodman, mal payé pour son travail de producteur, qui aurait décidé de se rembourser en vendant cet album.  Original ...