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FLASHBACK - LITTLE BOB STORY : LIVIN IN THE FAST LANE



LITTLE BOB STORY : Livin In The Fast Lane
(Crypto LP 1977)

Pourquoi celui-ci plutôt qu'un autre? Parce que d'après moi, il n'y a pas mieux dans la discographie de Little Bob Story. Il est au dessus du très Rock-FM Ringolevio et de Too Young To Love Me que je vois souvent classés comme les meilleurs albums du groupe. 
Livin In the fast Lane, enregistré en Angleterre aux Escape Studios où sont passés Motörhead et The Only Ones, est brut, direct, du pur Rock N'Roll avec le son que j'aime, celui des 70's. Il est également, pour l'époque, plus abouti que le premier LP, High Time, car il contient plus de compos originales et la production de Sean Tyla est parfaite. Mais, que je me fasse bien comprendre, High Time est un album suffisamment réussi pour avoir permis à Little Bob Story de se faire connaître dès 1976 chez nos voisins anglais. Il est un peu l'équivalent français de ce que faisaient leurs groupes de Pub-Rock à ce moment-là. Avec Livin In The Fast Lane, on passe un cran au dessus, on replonge dans les origines du Rock et du R&B anglo-saxon des 60's avec l'adaptation de All Or Nothing des Small Faces où piano et saxophone se marient parfaitement. Viennent ensuite la version sauvage de Baby des Sorrows et I'm Gonna Dress In Black de Them qu'on pourrait avoir du mal à reconnaître tellement elle est musclée. Et puis il y a ce titre magique, Riot In Toulouse, qui clôt la première face avec plus de cinq minutes d'un Rock quasi 'stonien' et vraiment intense. Cela étant, on n'a pas complètement quitté les standards de Canvey Island puisque Little Big Boss, 'Round The CornerWhen the Night Comes rappellent forcément le Pub-Rock de Dr Feelgood
Livin In The Fast Lane est donc un très bon album de Rock N'Roll, superbement produit, varié dans ses compositions, qui rivalise avec les disques anglais de l'époque. Et des groupes comme Little Bob Story, en 1977, il n'y en avait pas à tous les coins de rues de l'hexagone ou bien peut-être étaient-ils nombreux mais alors, 'oubliés' par les maisons de disques, ils se limitaient à quelques concerts le samedi soir. Quoi qu'il en soit, Livin In The Fast Lane est un album fabuleux qui tourne régulièrement sur ma platine depuis bien longtemps. Une histoire sans fin.

Fernand Naudin 


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