Vendredi 14 novembre, après l'excellente soirée au Dropkick d'Orléans, j'embarque l'ami Bol Bolito (Sexy Gambas), direction la Maison de Bégon, à Blois, pour assister au concert des Darts avec les blaisois Thee Vibrafingers en première partie.
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| Vibrafingers au soundcheck |
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| Nicole prépare le merch' |
20h30, ouverture des portes. Le temps d'aller chercher une eau minérale au comptoir et de croiser les Brunettes, j'entre dans la salle avec Bol Bolito pour l'arrivée des blaisois sur scène. Désormais, c'est un gang de flingueurs qu'on a face à nous, de vrais chiens enragés. Vince, le chanteur, est fringué comme ses potes (perruque afro et veste blanche) mais il va très vite se déshabiller, sauter dans le public, se rouler par terre, tandis que les trois autres balancent tout ce qu'ils peuvent donner de leur punk-rock hypersonique.
Vince, c'est un peu Stiv Bators ou Iggy Stooge, un type 'no limit' qui affronte physiquement les premiers rangs et semble n'en avoir plus rien à faire de rien. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu autant de folie lors d'un concert et ça fait un bien fou. Si le dernier album m'a vraiment convaincu, le show de ce soir est au-delà de l'excellente performance studio, Thee Vibrafingers, sur scène, c'est la déjante comme un art, la folie comme manifeste du rock n'roll. Je prends une très grosse claque et me demande comment vont faire les Darts pour maintenir le niveau. Mais les filles ont plus d'un tour dans leur sac...
Arrivées en France cet après-midi, la fatigue se fait sentir sur les deux ou trois premiers titres et Nicole Laurenne le sait. Elle nous prévient que l'échauffement est terminé et que maintenant, il va falloir bouger.
Elle donne le ton et nous explique ce que nous devons faire: courir sur place pendant qu'elle torture son Farfisa et que ses copines maintiennent le rythme d'un garage goth psychédélique reconnaissable entre mille, un genre bien à elles qui fait mouche. La salle est pleine et les premiers rangs comme les derniers restent attentifs à tout se qui se passe. Le groupe ne s'arrete pas, My Heart Is A Graveyard, Midnight Creep (en présence de Natasha, leur sonorisatrice), Liar ainsi que des nouveautés qui figureront sur le prochain album prévu pour début 2026, le set est complet et le rock des Darts, percutant.
Nicole parle de mieux en mieux le français et exprime elle aussi, comme Myke Miranda hier, sa difficulté de vivre aux USA aujourd'hui.
Après un set de plus d'une heure suivi de plusieurs rappels, la salle se rallume et le stand du merch' est pris d'assaut, que ce soit pour acheter des albums des Vibrafingers ou des t-shirts des Darts.
Quelle soirée de déglingos, mes amis ! Comme hier, les shoots de décibels et d'adrénaline ont été intenses et ça fait un bien fou.
Merci à l'asso Roxette, Nadine et Philippe 'Bébert' Bertin (Sexy Gambas), à tous les bénévoles et bien sûr, aux groupes, c'était vraiment top.
Fernand Naudin








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