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Affichage des articles du octobre, 2025

MONSTER STORY - BUZZCOCKS - EARLY DAYS PART 2 - 1977

Officiellement, Howard Devoto quitte Buzzcocks en janvier 1977 car il envisage de reprendre ses études et la scène punk l'ennuie. Cependant, il reste proche du groupe et maintient une collaboration. Pete Shelley: je pense que la dernière répétition avec Howard date de février '77 après quoi, il est parti pour terminer ses études mais aussi, initialement, pour participer au management du groupe avec Richard Boon. (**) Steve Diggle: Pete et moi avons été un peu surpris par le départ d'Howard. On répétait chez lui. Un jour, on était dans le salon quand il est entré et nous a dit qu'il quittait le groupe. C'était un choc, on avait fait seulement une poignée de concerts. Il lui restait une année d'études, il voulait la terminer. Il nous a dit: 'j'ai obtenu ce que je voulais, j'ai fait un disque, maintenant je peux partir'. Quand il a dit ça, Pete et moi nous sommes regardés et on a dit: 'Eh bien, on va continuer sans lui'. On a recruté Gart...

MONSTER STORY - BUZZCOCKS - EARLY DAYS PART 1 - 1976

L'histoire des débuts de Buzzcocks est connue, c'est après avoir lu un article dans le NME et vu les Sex Pistols dans la banlieue de Londres en février 1976 qu'Howard Devoto et Pete Shelley forment le groupe, en gestation depuis quelques mois déjà. Howard Devoto: en novembre 1975, j'ai collé une annonce dans ma fac juste pour voir. Deux types y ont répondu, dont Pete Shelley. On s'est mis à faire de la musique (...) on a essayé une reprise des Troggs. A un moment, on a même essayé Satisfaction des Stones.(...) On était à trois dans une chambre à essayer de mettre quelque chose sur pied. J'essayais désespérément d'amener un côté Stooges. On essayait une ou deux chansons de Fun House , j'apprenais les paroles en écoutant l'album.(...) On n'avait pas encore de nom, on ne savait pas ce qu'on faisait et on n'avait pas d'objectif. Et sans batteur, c'était difficile de vraiment se lancer. * Shy Talk reprend le titre du journal Un nom, ...

MONSTER CHRONICLES - STARR AND THE CZARS: IT'S THE BAD TIMES

STARR AND THE CZARS -  It’s The Bad Times (KOTJ Records, Ghost Highway Recordings, Chaputa! LP 21 novembre 2025) J'ignore si la pochette représente l'incendie de Londres en 1666 mais son titre est explicite, il fait vilain temps... Paradoxalement, l'écoute du disque permet au contraire de passer un super moment, guitares fuzz endiablées (666?) et rythmes soutenus, voilà un album qui doit être joué à plein volume, genre 11 sur l'échelle de Lemmy Kilmister. C'est bien déjanté comme j'aime, entre blues désenchanté (pléonasme), 60's Garage proche des Kinks et Rock 'stonien' ( Falling Back On Me, Body Between Us ), cet album de Starr And The Czars , groupe originaire de Washington, DC, réunit les meilleurs ingrédients du Garage Rock composé par une équipe de choc, une sorte de 'super groupe'. Jake Starr ( Adam West , Jake Starr & The Delicious Fullness , Go Mod Go! , Goy Division …) s'est associé à S ean Crowley et Nathaniel Osgood de The...

MONSTER COMPIL' - EYES ON YOU 1 - 3

1987, alors que les émissions de TV et magazines musicaux sont coincés entre Top 50, Hard Fm et Pop jetable, le Rock français se porte plutôt bien. Les labels havrais Closer et Teenage Records décident alors de s'unir pour sortir la première compilation Eyes On You , un LP sur lequel se trouvent les meilleurs gangs underground français. Underground étant bien sûr un compliment, surtout lorsque la plupart des groupes mainstream sont formatés pour MTV et servent sans cesse la même soupe.   Les toulousains Shifters  ouvrent ce premier volume avec Someone To Talk To , une exclusivité puisque le titre ne figure nulle part ailleurs dans leur discographie. Suivent les Coronados , Fixed Up , Scuba Drivers  et tout ce que la scène du moment compte de très bons groupes, qu'ils soient originaires du Havre, d'Angers ou d'ailleurs. Le son est d'époque, typique des mid-80's avec la caisse claire qui fait saigner les tympans, mais le plus important reste la qualité des compos,...

MONSTER INTERVIEW - PHILIPPE GILARD, PRAIRIE DOGS MUSIC

Courant septembre, je rendais visite à Philippe Gilard pour parler du nouveau label Prairie Dogs Music et de beaucoup d'autres choses passionnantes.  Entretien avec un passionné. D’où est venue l'idée de monter un label ? L’idée a germé après le décès de Bruce Joyner ... Nous avions sorti les deux ultimes albums studio de Bruce Joyner chez Closer et je rêvais d’un album acoustique, unplugged… quelque chose d’encore inédit dans la discographie du 'Rossignol d’Atlanta'.   Sur son dernier album, il avait déjà joué deux morceaux en acoustique, avec une guitare douze cordes. C’était formidable. Juste lui et Tom Byars . Je m’étais dit : Pourquoi ne pas faire un album entièrement acoustique ? D’autant qu’à la fin, sa voix avait changé, moins puissante, mais plus subtile, plus émouvante. Avec Tom Byars , nous avions commencé à travailler sur cette idée. Bruce était enthousiaste, avait écrit quelques nouveaux textes (magnifiques!), nous avions un projet, et malheureusemen...

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