MONSTER ON YOUR BACK

The Remains live ...in Boston . La bonne blague ! Le 26 mai 1966, les Remains sont à New York et enregistrent une session live dans les studios de Capitol Records. Sept titres y sont joués dont six reprises,  Gonna Move  étant une réécriture de  Five Long Years , d' Eddie Boyd .  Ce jour-là, donc, les Remains passent une audition pour Capitol Records et donnent tout ce qu'ils ont dans le bide. Barry Tashian commence en souhaitant une bonne soirée à un public silencieux sans doute constitué de quelques cadres de la maison de disque et annonce "nous sommes les Remains " avant que le groupe joue une version très Who / Stones de Hang On Sloopy (interprété à l'origine par les Vibrations puis The McCoys ). Là, c'est beaucoup plus sauvage, du pur Garage Punk. Suivent d'autres reprises des Kinks , de Dylan et du roi incontestable du Rock N'Roll, Chuck Berry . Le groupe discute parfois entre les chansons ce qui, après ajout de bruit du public, peut pres

Ceux qui lisent le blog le savent, Fernand Naudin a laissé tomber. Il a ses raisons et je ne les discute pas, je le remercie simplement de me laisser continuer  Monster On Your Back , ce qui n'était pas du tout prévu il y a encore une semaine. Je ne promet pas d'avoir la même puissance de feu que lui qui publiait très régulièrement, je pense plutôt que ce sera de temps en temps, quand j'aurai cinq minutes et quelque chose d'intéressant à raconter.  Bref, voici un nouvel article  que Fernand avait préparé et pour lequel je n'ai eu qu'à ajouter quelques infos et modifier une phrase ou deux. Un fan hardcore des Buzzcocks , dont je tairai le nom, avait un jour expliqué sur Facebook que cet album, Rat vs Rat , est une rareté et un document exceptionnel car il contient l'enregistrement du concert à Hambourg en 1981 ainsi que des démos studio de 1979. Une rareté, pas vraiment, car je l'ai trouvé assez facilement il y a deux ou trois ans et Fernand aussi. Un do

Dans cette dernière partie, je vais bien sûr évoquer  Sniffin' Glue  de Mark Perry, chanteur d' Alternative TV . Il sera également question du fanzine de la bassiste des Nips  (devinez) et de beaucoup d'autres. Un regret, toutefois, n'ayant pas d'info sur Talking 'Bout Boys , l'autre 'zine d'Alan Anger ( Live Wire ) sur les  Boys , je ne pourrai rien écrire à son sujet. Si vous avez des tuyaux, n'hésitez pas, merci. Let's go ! Sniffin' Glue : LE zine Punk anglais, la référence, celui qui, en novembre 76, sera désigné par une présentatrice de l'émission Young Nation comme un des éléments du nouveau phénomène Punk, "cru, brut et outrageant" (sic). Mark Perry, son créateur, ne pouvait pas espérer meilleure publicité. Sniffin' Glue  nait en juillet 76, après un concert des Ramones (d'où son nom). Les premiers exemplaires sont photocopiés en douce dans une entreprise et se vendent très vite. il est conçu sur le même prin

Au mois de juillet, les fans des Sex Pistols  et de Generation Sex  ont été servis. L es radars de l'internet détectaient la sortie imminente d'un live de Generation Sex  en Suède en 2023 et d'un double LP des Sex Pistols  contenant  le concert complet et remasterisé du 21 juillet 1977 à Trondheim, disponible pour la première fois en intégralité sur un album vinyle (en fait un double LP augmenté de démos de 1977). À partir de là, on pourra aisément oublier la version incomplète du CD officiel Kiss This sorti en 1992. À l'époque, les gens de Virgin n'avaient pas été capables de trouver le master du concert à la Studentersamfundet de Trondheim, et  Pretty Vacant , joué en rappel ainsi que la fin de God Save The Queen étaient absents du CD officiel. Plus de trente ans après, des gens compétents ont mis la main sur la bande complète et l'enregistrement est donc disponible pour la première fois sur ce magnifique double album, avec un son reboosté du tonnerre. Qui a

J'aurais pu commencer cette deuxième partie à la lettre L comme j'avais fini la première. J'aurais pu évoquer Look Out et Love & Peace , deux fanzines Punk anglais de l'époque, mais je n'ai rien trouvé à leur sujet. Look Out était publié par le club Outlook de Doncaster, le second numéro datant de mars 1978, j'ignore si le premier est sorti en 77, donc je m'abstiens. Quant à Love & Peace , à part une ridicule petite photo sur un site web qui n'apporte rien, je n'ai aucune info. Par conséquent, je ne vous en parlerez pas, mais vous pouvez le faire en me contactant pour me transmettre les informations que vous possédez ou mieux, écrire un article sur le sujet. Merci d'avance. Let's go ! Manchester Rains : fanzine de Manchester, comme son nom l'indique, créé par Rob Gretton et entièrement dédié à Slaughter & The Dogs . Gretton a été le co-fondateur du label Factory, avec Tony Wilson, et le manager de Joy Division . Il a égaleme

Les fanzines, sujet vaste et passionnant déjà abordé plusieurs fois sur ce blog avec  Born Outta Time , Dead Groll ,  Revue thesaurus et le zinorama du Rock en France . Dans ce nouveau Monster 'Zine , je vous propose un 'tour d'horizon' des fanzines Punk anglais sortis en 1976 et 77. Je me limite aux deux premières années Punk anglaises car il est sorti tellement de zines à l'époque, un peu partout dans le monde, que les présenter tous me serait impossible. Et déjà, faire le point de ce qui est sorti en Angleterre implique qu'il y aura certainement des oublis tant l'époque a été riche pour ces petits magazines. Toute info supplémentaire à cet article sera donc la bienvenue.  Let's go ! 48 Thrills : fanzine londonien, cinq numéros dont le premier sorti en novembre 1976 et le dernier environ un an plus tard. Les articles, essentiellement consacrés aux groupes de Londres, étaient photocopiés uniquement au recto et assemblés par une agrafe en haut à gauche A

Après avoir posé quelques questions à Vincent Poiron , il me semblait normal de faire de même avec l'autre organisateur de la Beach Surf Party, Manu Soulard. Donc, interview ! Comme Vincent, tu es fan de Rock, c'est arrivé comment cette passion pour la musique? Petit, je piquais les k7 de mes oncles, Deep Purple , Beatles ...., Rolling Stones que je préférais d'ailleurs,  ensuite le Rock par hasard, au gré des rencontres et des écoutes à la radio, à l'époque tu pouvais écouter un AC/DC , un Bowie , un Trust en même temps que les tubes disco du moment, j'écoutais aussi Maneval, Yves Bigot, puis est arrivée alors la scène alternative ( Beru / Oth / Parabellum / Les Rats / Thugs ....) et je ne remercierai jamais assez "frenchy" (Patrick Pasgrimaud), animateur radio sur Nantes, qui m'a fait découvrir la scène australienne ( Lime Spiders/ The Johnnys /Radio Birdman/ Porcelaine Bus/ Died Pretty .....) et la scène garage française ( Fixed Up / Batmen